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Carnet de voyage en Italie - San Gemignano et Pise


San Gemignano et Pise



San Gemignano


 

C'est le dernier jour de notre escapade en Italie, entre Venise et Toscane. Départ de Florence à 8h30. Une petite heure de route vers le sud, et c'est baigné par la lumière d'un très beau soleil que nous découvrons à 10 km de distance le village médiéval de San Gemignano. Ce village est caractérisé par ses maisons tours. Ici, les tours ne sont pas incluses aux remparts (bien qu'il y en ait également) mais aux maisons. Au XIIIème siècle, c'est pas moins de 75 tours qui étaient présentes. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 15, mais déjà la silhouette de la ville se découpe dans le paysage de manière totalement unique.

 

La campagne toscane avec son vallonnement présente des paysages uniques et d'une grande beauté entre vignes et oliviers. Les brumes du matin étaient restées en fond de vallées ajoutant une certaine féérie.

 

 

Dès l'arrivée à San Gemignano, se pose le soucis de parking. Mais un début janvier, le parking situé au pied des remparts, à deux pas de la porte d'entrée n'est pas saturé. C'est donc en quelques minutes que nous rejoignons à pied l'une des entrées de ville. Rues étroites, bâtiments typiques de la fin du moyen-âge, pas de doute, nous sommes encore dans un lieu chargé d'histoire.

 

A cette heure, il n'y a encore que peu de monde dans les rues. Le soleil est agréable et les points de vue nous offrent de nouvelles perspectives...

 

Les fameuses maison-tours sont tout de même impressionnantes... On sent bien que chacun voulait avoir la plus haute (n'est-ce pas là, un juste résumé de l'histoire humaine ?).  Nous pénétrons le palais communal (dont le musée n'est même pas encore ouvert...) et finissons notre petite balade.

 

Combien de secrets se cachent au fond des ruelles ? Quels pouvaient être ces hommes et ces femmes qui ont vécu ici et érigé ces tours ? Nous ne pouvons que faire marcher notre imagination et laisser vagabonder notre esprit le long des artères du village. Perdus dans ces pensées, l'heure file vite, et nous avons de la route pour rejoindre Pise, puis Turin où nous coucherons ce soir-là avant de revenir en France dès le lendemain.

Pise et sa tour


 

Une grosse heure de route avec de magnifiques vues sur la chaine des Apenins du Nord et nous parvenons à notre dernier lieu de visite, la piazza dei miraculi (la place des miracles). La première vue que nous allons retenir est le haut de la tour penchée au dessus des toits de la ville moderne.

 

Et c'est l'arrivée sur le Campo. C'est un vaste espace vert avec les murailles de la ville médiévale, le Duomo (la cathédrale), le baptistère, le campanile (la tour penchée) et un cimetière fermé par de hauts murs (le camposanto) que nous ne visiterons pas. Pour ce qui est des visites, chacun des 4 monuments est lié à un billet spécifique. Toutefois la visite de la cathédrale est libre. Mais, il faut savoir que vous devez prendre un billet et que tout est affaire de place. Si vous achetez un billet pour un des autres monuments, vous avez alors votre place pour la cathédrale. Deuxième point, le prix de la visite de la tour penchée est exorbitant... (18€ par personne !). En partant du principe que l'on voit cette tour en étant plutôt dehors que dedans, nous avions décidé (avant de partir puisque nous avions réservé en ligne) que nous ne n'achèterions que le billet du baptistère (5€ par personne) (le lien pour acheter ces billets : http://www.opapisa.it/en/tickets/prices/ ). Le site est tout de même magnifique avec cette blancheur réhaussée par le vert des pelouses et le ciel bleu.

 

La visite du baptistère est intéressante, mais la différence de style avec celui de Florence est frappante. Nous sommes ici dans l'austérité et la sobriété ! Le volume est par contre équivalent. On remarquera la cuve baptismale avec ses 4 petites cuves destinées aux enfants.

 

Du haut du premier étage, on a une vue magnifique sur la façade du Duomo.

 

Nous enchainons alors avec la visite du Duomo. C'est une belle cathédrale, mais il ne faut pas la comparer à celle de Sienne que nous avions eu la chance de visiter la veille ! ( à voir ici ).

 De retour sur les pelouses, nous flânons en profitant de cette dernière visite. Nous pouvons également apprécier le côté penché de la fameuse tour. Mon oeil de photographe s'amuse à regarder les autres touristes prendre des photos. La mode semble être de mettre ses mains de façon à donner l'illusion de retenir la tour. Cela donne des poses et des attitudes étonnantes...

 

Alors avant de prendre congé de la Toscane, nous dégustons une pizza en terrasse avec la vue sur la place. C'est près de 4 heures de route qui nous attendent alors pour parvenir à notre Hôtel de ce soir, à Turin...

Bilan...


 

Et voilà que se referme le carnet de voyage d'un séjour dense et dépaysant. Ce périple restera comme un grand plaisir et nous laisse comme un sentiment de plénitude et une énorme envie d'y retourner. D'abord, nous n'avons pas tout vu ( et c'est peu de le dire ), mais ensuite, c'est la gentillesse des italiens qui nous ont partout accueilli de manière égale. C'est également le sentiment de faire partie d'une même culture latine et plus généralement européenne. C'est à la fois le dépaysement et le sentiment de se sentir bien comme chez soi. Est-ce cela la douceur de la Toscane entre choc historique et douceur climatique ?

 

C'est donc un très beau voyage, n'hésitez plus... Vous pouvez bien entendu partager les articles de ce carnet de voyage, mais aussi partager vos expériences dans les commentaires...



 

 

Ces prises de vue ont été réalisées avec le boitier Canon Eos 5d Mark III (test ici) associé aux focales fixes suivantes (citées par ordre du nombre de photos réalisées). Tamron SP 90mm f/2.8 Macro VC USD, Sigma Ex 20mm f/1.8, Canon EF 35mm f/2.0 IS USM, Canon EF 135mm f/2.0 L USM, Sigma 15mm f/2.8 Fisheye.

 

 

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